JOHANNESBURG . PRETORIA . SOWETO
AFRIQUE DU SUD
2e JOUR : samedi 5 juillet 2008
Johannesburg. Pretoria Accueil et transfert pour Tswhane (Pretoria). Tour d'orientation de la ville. Déjeuner libre. L'après-midi, visite de Soweto puis retour à Johannesburg. Dîner au restaurant Carnivore. Nuit à l'hôtel Misty Hill ou similaire
Premier contact direct : le petit déjeuner au City Lodge.
Il y a plus de personnel que de clients !
Personnel EXCLUSIVEMENT de couleur et principalement des femmes.
Pas un blanc à l’horizon..
Les touristes : des asiatiques..
A peine le temps de bouger le petit doigt, qu’une personne nous assiste, retire une assiette, un verre, demande avec un superbe sourire si nous avons un besoin. Les femmes sont plutôt bien enveloppées..
L’hôtel est très agréable, avec un foyer de chaleur en plein cœur de la salle à manger, vue sur piscine, végétation…
On oublie l’environnement zone d’activité commerciale, nous sommes à 10 mn de l’aéroport c’est un hôtel de passage.
Bagages bouclés, nous allons recommencer chaque jour, nous reprenons la navette pour l’aéroport vers 8 heures pour rejoindre le correspondant de EAGLE et le groupe qui arrive de Paris. Il est prévu 16 personnes maximum. Ce sera la surprise.
Arrive quantité de voyageurs avec de grandes boites…des fusils bien entendu.
Ici le port d’armes est autorisé et les parcs privés proposent des safaris de chasse payés très chers par les amateurs.
L’attente est longue, l’avion est bien arrivé mais toujours personne, pas même notre guide. J’agite un panneau.. Giovanni revient enfin il a rencontré le guide. Lui aussi attend…
Nous sommes à présent 7 personnes et notre guide Gilbert fin prêts.
Mathilde 15 ans et sa maman Nadine, Annie, Jean-Jacques et Dominique seront nos compagnons de voyage.
Premières consignes directes : « vous êtes en Afrique du Sud et ici tout se paie. Donc n’oubliez jamais les pourboires. Pour de nombreux employés c’est leur salaire.
Le port d’arme est autorisé comme vous l’avez vu à l’aéroport, dans certaines villes il faut être très vigilants, fort taux de criminalité »
Bon nous sommes informés.
Une barrière, une herse dans le sol traverse la sortie du parking et les gardiens sont aussi présents ce qui en dit long..
Nous sommes comme des enfants pour le moment ne nez collé aux vitres, on s’imprègne.
Superficie : 17 010 km2 ; population (2005) : 9 018 000 habitants.
Le Gauteng est entouré au nord par la province du Nord, à l’ouest par la province du Nord-Ouest, au sud par l’État libre et à l’est par le Mpumalanga. Il s’étend sur les plateaux du Haut Veld et la chaîne du Rand qui culmine au Witwatersrand à une altitude d’environ 1 740 m. C’est la plus petite des provinces sud-africaines mais la plus peuplée, et sa densité de population est la plus forte du pays
Le Gauteng est le poumon économique de l’Afrique du Sud. Il contribue pour environ 65 p. 100 au PIB du pays et pour 25 p. 100 au PIB de l’Afrique.
Johannesburg, sa capitale et le premier centre financier du pays, est au cœur d'un réseau de transports qui rayonne à travers toute l’Afrique du Sud (premier aéroport du pays).
Son économie diversifiée ne repose plus uniquement sur la production d'or, qui représente maintenant moins du quart du produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique du Sud. Des villes industrielles nouvelles y sont nées comme Vanderbiljpark en 1941 et Sasolburg en 1954 (fondée par la Sasol Corporation).
les Trekkers fondent la république du Transvaal. Pretoria est bâtie en 1855, Johannesburg en 1882. La découverte de diamants et d’or incite les Britanniques à annexer le pays en 1877 mais la résistance des Afrikaners, conduits par l’homme d’État Paul Kruger, oblige les Britanniques à se retirer.
Ce n’est qu’en 1902 qu’ils parviennent à leurs fins.
En 1910, le Transvaal intègre l’Union sud-africaine. C'est après les premières élections démocratiques sud-africaines qu’est créé, en mai 1994, le Gauteng, à partir de l'ancien Transvaal, divisé en quatre provinces.
L'African National Congress (ANC) est le parti majoritaire à la chambre des représentants de cette province.
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PRETORIA
Origine du nom d’après le trekker Andries Pretorius qui s’installe aussi loin que possible de l’Anglais.
Selon le processus habituel en Afrique du sud le fermiers se regroupent pour des raisons de sécurité
Deux ans après la mort du vieux guerrier, son fils Marthius donne son nom à la ville nouvelle en novembre 1855.
Capitale administrative de l'Afrique du Sud, elle fut également de 1860 à 1902 la capitale de la république sud-africaine du Transvaal.
Elle est située aujourd'hui dans la province du Gauteng.
Son surnom est la ville des Jacarandas en référence aux centaines de milliers d'arbres qui fleurissent lors du printemps austral et donnent une teinture mauve à la ville.
Située à quelque 1500 m d'altitude, Pretoria fait partie de la municipalité de Tshwane,
Pretoria est une ville majoritairement blanche et afrikaner de 1,3 million d'habitants. L'ensemble de la conurbation de Tshwane comprend en tout 2 millions d'habitants.
Le monument aux Voortrekkers qui, à l’entrée sud de la ville, dresse son imposante silhouette de granit en l’honneur des pères fondateurs de la nation afrikaner et à leur expédition, le Grand trek. L’ensemble des Union Buildings de style Renaissance, visible des quatre coins de la ville, domine tout Pretoria de part son emplacement privilégié au sommet d’une colline. Church Square en demeure le centre. C’est à cet endroit, aujourd’hui calme et entouré de bâtiments tant anciens que modernes, que se réunirent les Voortrekkers. Derrière Church Square, se dresse la Maison de Paul Kruger, l’ancien président du Transvaal y vécut de 1883 à 1900, avant de s’exiler en Suisse. Cette demeure est aujourd’hui un musée dans lequel sont exposés des objets ayant appartenus à son illustre occupant.
Premier arrêt : devant le Museum or natural history. Devant l’église les statues de ceux qui ont fait l’histoire de la ville.
Nous commençons timidement à sortir nos appareils photos, nous sommes les seuls blancs, toujours.. et nous sommes la curiosité sans aucun doute. Puis direction le centre ville. C’est samedi.
« « Premiers regards sur la vie quotidienne.
Dan le cœur de ville de Prétoria ce samedi matin, pas de blancs.
Dans les parcs , pas de blancs. Les laveurs de voitures s’affairent et les gardiens de parkings payants sont aux aguets . On leur donne la pièce, ils surveillent la voiture. Si la police approche, vite l’homme glisse (ou on fait semblant de glisser) la pièce dans la machine à sous. Sinon, il garde les rands. Chacun son petit boulot pour vivre.
Place Kruger, les photographes proposent leur service sous leur parasol.
Les habitants de la ville, se promènent, font leurs courses,se prélassent sur les pelouses sous le doux soleil de l’hiver.
Il n’y a pas de bus de transport comme en europe. De petits véhicules environ 10 personnes,sont utilisés. Ils n’ont pas été prévus à l’époque de l’apartheid, les blancs pouvaient se déplacer…
Les quartiers sont réparties en fonction des couleurs et des revenus.
Centre commerciaux, grands immeubles, routes larges. Le palais de justice siège ici.
Après une vue générale sur la ville et les beaux quartiers des ambassades, nous partons à la rencontre de la communauté blanche, qui profite aussi des rayons du soleil mais dans un autre parc.. et propose à la vente diverses œuvres personnelles.. Brocante, vide grenier, marché artisanal ..
La mixité avec timidité s’expose aussi dans ce parc et l’on a plaisir à voir quelques enfants jouer ensemble. Mais dans le restaurant le seul noir est notre guide. »
Tour de ville
Capital Central: le centre historique avec Church Square
Arcadia: le quartier des Unions Buildings et des ambassades
Hatfield: quartier étudiant
Centre: quartier commerçant
Brintirion: quartier des hauts fonctionnaires avec ses maisons luxueuses
Les axes principaux (est-ouest) de la ville sont Church Street longue de 26 km, Pretorius street et Schoeman Street.
Les axes principaux (Nord-Sud) sont Potgieter St, Bosman St, Paul Kruger St, Andries St, Van der Walt St et Nelson Mandela Av.
Les deux seuls townships de l'aire urbaine de Pretoria sont Atteridgeville (200 000 habitants) et Mamelodi (350000 habitants). Ils sont situés à l'ouest et au nord-est de la ville.
Soweto (South Western Township) est une banlieue noire (appelée township) située à 15 km au sud-ouest de Johannesburg, dans la province du Gauteng (Transvaal).
Il fait partie de la municipalité de Johannesburg (quartiers 6 et 10). Soweto comprend plusieurs quartiers, certains aisés, d'autres très pauvres et des bidonvilles
4 millions d’habitants. 100 km²
Hôpital le plus grand du monde 3 300 lits et 44 0000 opérations par an selon le Guinness des records
Johannesburg n’est qu’un quartier d’affaires.
Rappel :
Dernier communiqué avant le départ : Compte tenu des violences inter-ethniques qui affectent depuis le 11 mai certains quartiers de Johannesburg et du Cap, il est formellement déconseillé de se rendre dans les townships d’Alexandra et de Diepsloot, ainsi que dans les quartiers de Berea et de Yeoville, proches du centre-ville de Johannesburg, et dans les quartiers de DuNoon, Joe Slovo, Ocean View et Khayelitsha (pour le Cap).
« « De retour vers Johannesburg nous ne pouvons ignorer les terrils de mines d’or , des montagnes qui longent la route, qui sont exploités, la centrale thermique de charbon, les centres commerciaux immenses. Pas de vélos, pas de motos..
Soweto évoque pour nous « bidonville ». TOWNSHIP.
En fait, nous débutons la visite par les quartiers aisés, belles demeures et voitures luxueuses. Construction en briques, jardins, murs et barbelé.
Puis de l’autre côté d’une rue nous entrons dans un quartier pauvre. La transition est immédiate, brutale, nous sommes au cœur de l’histoire de l’Afrique du sud.
Tout un secteur hébergeait les mineurs. De nouvelles maisons avec des commodités se construisent devant pour les familles. Les terrils sont exploités aujourd'hui, il resterait encore 5 % de poussière d'or.
Boucherie en plein air, marmite ou l'on fait boullir les abats et tripes, cabine téléphonique, coiffeur sous une bâche..
Déjà dans les jardins tout à l’heure nous avons été choqués, surtout quand on arrive de la réunion, par les écarts et la séparation entre les communautés.
Mais ce n’est pas encore le cœur des secteurs miséreux. Nous n’entrons pas dans ce secteur. C’est de la voiture, dans les artères principales que nous découvrons le plus miséreux des secteurs de Soweto. Certaines compagnies de voyagistes font visiter ces quartiers.
Ici n’y a pas de place, toutes les cases sont entassées, comment peut-on y respirer ? Aucune intimité n’est possible, comment sortir de cet univers ? L’éducation nous dit on est à la base de l’avancement de l’Afrique du Sud. Il faut déjà pouvoir aller à l’école. Tous les trafics possibles existent ici pour vivre ou survivre.
La police est présente avec les chiens pour surveiller l’arrivée potentielle de la drogue.
Dans la chaleur de l’été ce doit être irrespirable et en ce moment le froid de l’hiver oblige à trouver du charbon pour réchauffer les taules, bâches, planches. « A perte de vue le gris des tôles. »
Créée dans les années 1950, elle faillit porter le nom de Verwoerdville en hommage à Hendrik Verwoerd, alors ministre des affaires indigènes et l'un des principaux concepteurs de l'apartheid.
En 1950, en application des nouvelles lois d'apartheid, Soweto fut conçu pour recevoir des résidents uniquement noirs. A cette fin, des quartiers entiers, peuplés de Noirs ou racialement mixtes, assez proches des villes, furent classifiés comme zones blanches (ou zones pour gens de couleurs, métis ou indiens).
En conséquence, les habitants noirs furent chassés de ces quartiers requalifiés comme à Sophiatown et envoyés à 15 km au sud-ouest de Johannesburg sur des terrains rachetés à des fermiers par le gouvernement et qui étaient connus sous leurs noms de Doornkop, Klipriviersoog, Diepkloof, Klipspruit et Vogelstruisfontein. Ces terrains allaient former l'ossature de Soweto.
En 1988, eu lieu la conférence de Soweto, communément appelée The Conference of Soweto.
A l'origine, banlieue noire constituée de petites maisons alignées, Soweto allait connaître un accroissement démographique fulgurant, marqué par la construction de bidonvilles et l'insuffisance des services publics, incapables de s'adapter à la demande en électricité et en eau potable.
En 1976, les émeutes de Soweto firent entrer le township dans l'actualité internationale quand le gouvernement rendit obligatoire l'enseignement de la langue afrikaans.
Durant les années 1980, le township est le symbole de la résistance noire à l'apartheid.
Selon le dernier recensement de 2001, la population de Soweto avoisine les 897 000 habitants, ce qui fut une surprise car les estimations de population dans les années 80 et années 90 étaient de 4 millions d'habitants. ??????
Le quartier de Soweto comprend les anciens townships de :
- Chiawelo (1956)
- Dhlamini (1956)
- Diepmeadow
- Diepkloof (1957)
- Meadowlands (1958)
- Meadowlands West
- Dobsonville
- Doornkop
- Dube (1948)
- Emdeni (1958)
- Jabavu (1948)
- Jabulani (1956)
- Klipspruit (1904)
- Kliptown
- Mapetla (1956)
- Mmesi Park
- Mofolo (1954)
- Molapo (1956)
- Moletsane (1956)
- Moroka (1946)
- Naledi (1956)
- Noordgesig
- Orlando (1932), dont Orlando East et Orlando West (1946)
- Phiri (1956)
- Pimville (1934)
- Power Park
- Protea Glen
- Protea North
- Protea South
- Senaoane (1958)
- Tladi (1956)
- Zola (1956)
- Zondi (1956)
Soweto demeure une des régions les plus pauvres d'Afrique du Sud.
EMEUTES DE SOWETO
Les émeutes de Soweto étaient une manifestation d'adolescents noirs en Afrique du Sud le 16 juin 1976, protestant contre l'imposition de l'enseignement exclusif en langue afrikaans et qui dégénéra lorsque la police ouvrit le feu.
Ces émeutes ont lieu alors que le pays vit sous le régime de l'apartheid.
Le 16 juin 1976, avec le soutien du mouvement de la Conscience noire, des écoliers et des étudiants noirs se rassemblent pour protester contre l'obligation qui leur est faite de suivre leur enseignement en afrikaans, la langue de la principale communauté blanche du pays et identifiée à l'apartheid.
À neuf heures et demie du matin, ces jeunes commencent à se réunir autour de banderoles. Ils ont pour but de protester et d'exprimer leurs opinions pacifiquement et il est convenu que tout affrontement avec la police doit être évité.
Mais la police avait reçu la consigne du ministre de l'Intérieur, Jimmy Kruger, de « rétablir l'ordre à tout prix et d'user de tous les moyens à cet effet ».
Après les sommations demandant à la foule de se disperser, elle ouvrit le feu sans distinction sur la foule désarmée.
Le bilan est officiellement de 23 morts et 220 blessés, mais le bilan réel n'est pas vraiment connu. On parle de plusieurs centaines de morts, et on avance parfois 575 morts dont 570 noirs.
Nombre d'entre eux furent touchés de balles dans le dos. L'un des premiers morts, Hector Pietersen, un jeune garçon de 12 ans, devint le symbole de la répression aveugle du régime.
La photo sur laquelle il est porté par son frère fit plus tard le tour du monde.
Des émeutes se propagèrent dans tous les townships du pays et leur répercussion dans l'opinion internationale fut telle qu'elle obligea en 1977 l'ONU à décréter un embargo sur les ventes d'armes à destination de l'Afrique du Sud.
La répression du gouvernement est sévère et les chefs des partis noirs comme celui de la Conscience noire, Steve Biko, sont arrêtés. Il meurt le 12 septembre 1977. Son autopsie révèlera de violents coups portés à la tête.
Les émeutes de Soweto ont été mis en scène à la fin du film Le Cri de la liberté de Richard Attenborough.
Depuis 1991, la journée de l’enfant africain est organisée chaque année le 16 juin, en souvenir du massacre des enfants à Soweto.
« C’est dans une certaine confusion d’état d’esprit que nous arrivons à notre étape hôtelière.
Premier rendez vous aussi avec nos soirées étapes et nous ne sommes pas déçus
Les photos en diront plus long que les mots. »
Zulu Nyala Country Manor
Tel:+27 (0) 11 708 2220
Fax:+27 (0) 11 708 1969
Email: zncmres@zulunyala.co.za
Website: www.zulunyala.com
Le temps de reprendre nos esprits et nous repartons pour le dîner au Carnivore de JOHANNESBURG restaurant de viandes bien entendu
C’est gigantesque…Entrée par le haut, vue sur l’ensemble du restaurant, Musique, viande grillée au centre du restaurant, Le service se fait directement dans l’assiette , la viande coupée directement sur les broches, ça n’en fini plus, c’est fou après ce que nous venons de voir.
Autruche, impala, crocodile, blesbok, zèbre, éland, springbok, kudou..
The Carnivore Johannesburg, adjacent to the Misty Hills Hotel is situated in natural surroundings overlooking the Krugersdorp hills. The entrance to the restaurant is by way of a thatched walkway through indigenous gardens and a spectacular water feature. |
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Journée bien remplie….Bonne nuit ….
Sources : http://www.restaurants.co.za/ Wikipédia