Hluhluwe-Durban 10 juillet
AFRIQUE DU SUD
7e JOUR : 10 juillet 2008
Hluhluwe-Durban. 300 km Promenade en bateau sur l'estuaire de la Sainte Lucia. Déjeuner libre. Tour de ville de Durban, le quartier indien et son marché Victoria (fermé le dimanche et jours fériés), puis le Golden Mile. Dîner. Nuit à l'hôtel Balmoral ou similaire.
De bon matin départ de notre sublime refuge après des moment inoubliables…
Hier soir nous n'avons pas eu le temps de profiter de cet endroit magique , panoramas, architecture, nourriture.. tout est parfait
Le plus nous sommes en totale nature et je découvre les animaux le matin...sur le domaine
Nous avons rendez vous à 9 h 30 pour prendre le bateau dans l’estuaire de Ste Lucia et sa réserve marine, puis nous prendrons la route vers Durban.
Bon notre entrain devra prendre patience..
40 wagons arrêtés le passage à niveau fermé…direction Richards Bay
70 % du transport des marchandises se fait par le rail selon Gilbert
Nous faisons une halte à la station de carburants (12 rands la litre de gazole, 10.50 pour l’essence) et voici ce que nous pouvons lire à l’arrière d’une voiture :
………. .
Nous passons devant le marché aux chèvres, forêts d’eucalyptus.
Ste Lucia, jolie petite ville touristique, mais je vous l’ai dit nous avons rendez vous et sommes en retard alors direction le ponton.
Nous embarquons, il fait beau, nous allons connaître d’autres moments inoubliables. Et une fois encore c’est à regret que nous quitterons cet univers.
En peu de temps nous allons pouvoir observer les crocodiles (au nombre de 2 000) hippopotames (800), héron Goliath (il mange 10 kg de poissons par jour) , oies égyptiennes, aigles…on pourrait aussi y voir les requins ou les éléphants, ou encore des guépards.
Nous sommes dans le MAPUTALAND. C’est une zone sauvage qui s’étend sur près de 900 000 km² délimités par les monts Lebombo à l’ouest, le Mozambique au nord, l’océan indien à l’est et l’embouchure de la rivière Mfolozi au sud, près se Saint Lucia Estuary. Cette région se situe à la jonction des climats tropicaux et subtropicaux ce qui présente pour les amoureux de la nature un intérêt tout particulier dans cette plaine autrefois sous les eaux : savane aride, savane arbustive, delta, forêt primaire.
Il est conseiller de prendre un traitement contre le paludisme, notamment dans les parcs à l’intérieur des terres.
une dent d’hippopotame
LE MONDE Article paru dans l'édition du 11.08.05.
Les parcs publics ou privés sont l'une des grandes richesses du Maputaland, la région la plus sauvage du Kwazulu-Natal, souvent décrite comme l'une des "dernières frontières" nationales. S'étendant sur plus de 36 826 ha, bordée par l'océan Indien, elle comprend le lac Sainta-Lucia, dont le nom remonte à un marin portugais rescapé d'un naufrage en 1575 sur cette côte. Il est classé maintenant au patrimoine de l'Unesco, comme réserve naturelle.
Cet endroit constitue un paradis ornithologique exceptionnel : aigles pêcheurs, cigognes épiscopales, dendrocygnes veufs, hérons Goliath ou cendrés, oies égyptiennes côtoient les hippopotames et les crocodiles. Sur les berges, mangroviers noirs et blancs croissent ensemble, véritable métaphore du pays tel qu'il entend se développer pour l'avenir.
Ce qui frappe de prime abord dans cette région, c'est son aspect verdoyant. Tout y est vert, de la jeune pousse de canne à sucre, dont la culture se fait toute l'année, aux forêts d'eucalyptus importés d'Océanie. Les plus hautes dunes boisées du monde, une des richesses naturelles du pays, qui longent l'océan Indien sont couvertes pour l'essentiel de deux essences : le red milkwood et l'acajou noir. D'une branche à l'autre y jongle le cercopithèque, ou singe vert, reconnaissable à ses étonnants testicules turquoise.
Ici, l'abondance des cours d'eau étonne. C'est d'ailleurs par le franchissement de la rivière Tugela que l'on entre en territoire zoulou. Sur les bords de la route, on croise des écoliers en grappes, chemises jaunes et culottes bleues, jupes grises et hauts blancs, suivant les uniformes de leurs écoles. Des panneaux de signalisation avec un hippopotame entouré d'un rond rouge rappellent aussi que cet animal est celui qui cause le plus d'accidents de la route.
Petit à petit, l'habitat traditionnel zoulou une hutte ronde avec armature de bois et toit de chaume régresse et laisse la place à des maisons carrées de type européen. A Simunyé, toutefois, un village créé par des Blancs, où l'on accède en char à boeufs ou à dos de cheval, il est possible de plonger plus avant dans la culture zouloue. Autour de l'ingungu , un instrument de musique conçu à partir d'un bidon recouvert d'une peau de bête et qu'un jeune enfant anime au moyen d'une tige, les adolescents zoulous exécutent les danses conçues naguère dans les dortoirs des mines, lorsqu'ils étaient reclus et s'ennuyaient le dimanche. C'est l'étroitesse des lieux de création d'origine, entre deux travées de lit, qui explique le rythme saccadé des gestes.
Moins développé que les autres provinces d'Afrique du Sud, le Kwazulu-Natal entend rattraper son retard. Là comme ailleurs, le Black Economic Empowerment (BEE), la politique de discrimination positive en faveur des Noirs pour leur permettre d'améliorer leur niveau de vie, est à l'oeuvre. "Nous payons les conséquences de 40 ans d'apartheid", constate lucidement Pavine, qui, comme dans beaucoup de familles d'origine européenne, a l'un de ses enfants au pays et l'autre hors des frontières.
Alain Beuve-Méry
Détails sur au Maputaland, entre conservation d’un patrimoine naturel et développement communautaire http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/div/d010.htm
Nous reprenons la route bordée de forêts plantées, nous retrouvons les auto stoppeurs , les huttes et maisons, les petits vendeurs…mine de titane, usine de pâte à papier, scieries,mine de titane
Puis c’est la première vue sur l’océan Indien
Quelques beaux paysages encore avant d’arriver « en ville « le contraste est instantané. Golfs et résidences de standing, maisons de retraite, casino, gigantesque centre commercial, aéroports privés . Les indiens sont très présents (de part l’histoire)
Nous sommes à 600 km de Johannesburg . C’est la ville la plus anglaise.
Nous faisons un tour de ville avec Gilbert, certains viendront visiter le parc aquatique tout à l’heure. A l’entrée du port les bateaux chargés de leurs conteneurs patientent. Les immeubles du front de mer , nombreux hôtels, l’hôpital, le marché permanant pour les touristes, les manèges..
Nous nous installons dans notre chez nous Balmoral Hôtel et partons vagabonder dans la ville. Très vite nous ne sommes pas très à notre aise…impression d’être suivis d’un peu près.. en deux secondes la police est là et embarque sans aucun commentaire deux gaillards…bof pas terrible le quartier. Il faut dire qu’à l’arrière de l’artère principale et des hôtels ce n’est pas malin quand on connaît les conditions d’insécurité des grandes villes
On passe sur une autre rue, c’est pire, du coup nous rentrons dans un immense centre commercial, je me fais interpeller avec mon appareil photos et nous engageons la discussion avec le surveillant qui vient du Gabon.
Son père est décédé il n’a pas de quoi terminer ses études.
Oui la ville est « difficile » il s’est fait braquer la semaine passée (je rappelle que le port des armes est autorisé..) Bien après un petit tour nous partons vers la plage. Ici il y a la police partout, en caravane, en voiture, en moto, à pied…bref comme nous dira Nadine, on ne se sent pas en insécurité ils sont partout.. . Quelques baigneurs, il ne fait vraiment pas chaud, et surtout des pêcheurs.
Nous avons aussi retenu une phrase de Gilbert : si tu vois des blancs courir ils font de sport, si c’est un noir il est suivi par la police, si c’est un métis il va au bistro… et nous nous amusons à voir certains courir sur le front de mer. Nous ferons une autre rencontre avec un indien.
Et fatigués de notre journée nous rentrerons prendre un bon bain à l’hôtel avant le dîner. La chambre est bien chauffée et nous apprécions après quelques nuits un peu fraîches (surtout que cela ne va pas s’améliorer..)
J’adore cette porte…..
BONNE NUIT FAITES DE BEAUX REVES